Janvier 2024, le premier.

14339 publications au compteur, soit 4338 de plus que l'année dernière à la même date, c'est moitié moins que la première année où j'ai commencé mais j'ai pas mal avancé à compléter des publications déjà répertoriées pour lesquelles je n'avais que la cover jusque-là. Et mettre des images, quelques pages pour chaque publication, qui était l'idée de départ et qui reste l'objectif à atteindre alors c'est long mais c'est bon, c'est en route, ça marche, ça avance mais on est encore très loin d'être arrivé au bout du bout qui ne cesse de reculer au fur et à mesure que j'y avance.... Après de longues réflexions, hésitations et autre procrastination, un début de mise en ligne de certaines publications complètes, avec toutes les pages consultables sur archive.org sous l'intitulé "Graphzine" mais il y en aura d'autres des intitulés, possiblement "French Zine" (qui a les mêmes initiales que Franck Zappa) alors c'est cool et qui sera générique pour tout ce qui n'est pas graphzine du tout, si tout va comme prévu.

Mon dévepoppeur en chef a disparu dans les cuisines et il n'a pas le temps de me faire savoir qu'il n'a pas le temps de me dire qu'il n'a pas le temps de me répondre, ou pas envie ou je ne sais quoi pourquoi c'est comme ça mais il est loin d'être le seul. Une bonne partie de ceux que j'ai contacté n'ont pas répondu et la quasi totalité de ceux qui m'ont répondu qu'ils allaient y regarder ne m'ont pas vraiment donné de nouvelles depuis alors je ne vais pas trop insister non plus... Chacun sa merde.

Enfin, Let it be, avec en tête sa parodie graveleuse des Rolling Bidochons qui est un genre dans lequel je me suis un peu illustré, à faire dans le scato porno pour rire comme des bossus, mais juste du texte sur du papier avec des images et des enregistrements sur des vieilles K7 que je n'ai plus et pas de lecteurs non plus de toutes façons pour me réécouter le massacre des bons sentiments que l'on trouve le plus souvent dans les chansons populaires qui ont eu du succès, que l'on entendait à la radio quand j'étais petit et que l'on entend encore parfois sur certaines stations mais disponibles à volonté sur Youtube, jusqu'aux plus souterraines qui n'ont jamais eu de succès du tout mais qui se trouvent aussi en ligne le plus souvent, en cherchant un peu. Sur de multiples plate-formes de streaming également, à toute heure et sans rien avoir à demander à personne et pareil pour les films alors c'était l'idée, de faire un équivalent pour les obscures publications de l'underground du XX° siècle dans lesquelles je me suis bien amusé à faire le gros taré paranoïaque et schizophrène mais tout le monde a dit bravo le clown et c'est la comptabilité psychorigide qui s'est emparée du petit capital alors du traumatisme, d'y avoir perdu la foi, à ce moment là.

Mais c'est un vrai plaisir d'en retrouver ici un peu l'esprit, 25 ans plus tard.

Une base de données, des documents à consulter sur internet. Fluide et dématérialisé. Ca m'occupe et j'aime bien quand c'est bien rangé que l'on peut retrouver facilement et rapidement sans avoir à retourner des tas de zines et de bouquins à tourner des pages pour essayer de retrouver celle que je cherche. Pas très grave s'il n'y a que moi qui consulte. Je me parle à moi-même. J'ai un petit chat depuis quelques mois qui ne dit pas grand chose non plus mais qui me donne envie de rester à la maison le plus souvent possible. 2 voitures que j'utilise de moins en moins et 2 maisons séparées par quelques centaines de kilomètres parce qu'avec mon frère Einstein qui m'accompagnait dans les parodies trash de la variété française, on a été voisins pendant 5 ans ces dernières années et qu'il est devenu un peu nerveux à mon égard, la testostérone qui lui a rongé le cerveau, en plus des frustrations sociales qui arrivent souvent à ceux qui se sentent faits pour être les maitres du monde, celui qu'ils ont autour d'eux dans le pire des cas, qui peut-être tout petit minuscule mais l'essentiel c'est de s'en sentir le maître qui y fait ce qu'il veut bien. Alors c'est la guerre et c'est la misère entre lui et moi. Grave!

Sauf qu'on ne décide pas de mesurer un mètre 90 ou d'être un nain, de chausser du 48 ou du 34, d'être équipé garçon ou fille et d'y être raccord mentalement et sexuellement alors ça restera variable la vérité selon chacun. Un trop plein de virilité pour lui qui le mène à se voir et se vouloir le champion de la compréhension des phénomènes qui t'explique sa vérité que t'as intérêt à être d'accord d'après ce que j'ai pu observer mais comme je suis un petit branleur plutôt autonome et indépendant j'ai pris la fuite avant qu'il n'en vienne à me frapper mon petit frère tout frustré, avec qui j'ai passé de bonnes années mais c'était il y a longtemps et c'était une connerie de se dire qu'on allait pouvoir se retrouver, comme avant.

Y5 P5 d'après Le rire du sergent
de Michel Sardou
pour L'épique assaut -
Les Frères Einstein 1991

Misere Humanum Est

Une autre que j'ai énervée aussi est une vieille connaissance d'il y a 30 ans et c'est de lui avoir parlé de la musique dite de variété en général et de Michel Sardou en particulier que je me suis grillé parce que si on écoute Michel Sardou et qu'on apprécie son sens de l'emphase lyrique sur toutes sortes de sujets intimes et universels ça veut dire qu'on est soit un gros beauf, soit un fasciste en puissance ou alors un subtil mélange des 2 et que je pense sincérement que c'est n'importe quoi mais dans certains milieux et pour une certaine génération, il est absolument obligatoire de se dire et de se répéter que Michel Sardou est l'un des pires individus qui soient sur terre et je me demande bien pourquoi, depuis très longtemps.

Si ça se trouve il se fait livrer des enfants défavorisés venus de l'étranger importés des pays pauvres et lointains et il les torture un peu avant de monter sur scène et il en bouffe un morceau après le concert, total sadique comme dans le Salo de Pasolini, histoire de se détendre un peu, je sais ce que c'est les fascistes j'ai vu le film plusieurs fois mais moi je croyais et je crois toujours que Sardou c'est juste un mec qui écrit et chante des chansons et qui a eu beaucoup trop de succès (comme Mickey) dans les années 70 et 80 en plus qu'il ne sourit pas trop quand il chante, alors c'est louche. Buster Keaton non plus mais c'est pas pareil,
dans l'imaginaire partagé entre le réel et le symbolique, d'après Jacques Lacan.

Au cinéma tu peux faire n'importe quoi et être n'importe qui, ça n'imprime pas pareil. Tu peux buter autant de monde que tu veux, avec un grand sourire de bon tordu définitif et y être le dernier des enculés, ce n'est pas grave, ce n'est que du cinéma. Mais dans la chansonnette, par je ne sais quel effet de réel que ça produit dans le cerveau, on y croit en vrai dans la réalité à ce qu'ils te racontent les mecs ou les nanas derrière le micro, ce qui est quand même assez irrationnel et plutôt surréaliste, quand on y pense, mais mieux vaut de ne pas trop y penser. Quand mon frère Einstein m'a expliqué qu'Aznavour était un connard d'homosexuel et qu'il en avait la preuve et que la preuve en question c'était les paroles de l'une de ses célèbres chansons, Comme ils disent, je me suis dit que là il n'y avait plus d'espoir, qu'il était définitivement passé de l'autre côté et qu'il n'y avait plus rien à en tirer de cette situation bien pourrie dans la relation entre lui et moi, à part me tirer retiré vite fait alors c'est ce que j'ai fait.

Mais je me demande encore si d'après lui Chantal Goya est bien la cousine de Bécassine ou quoi. Ca me questionne et je m'interroge sur la différence de perception entre le cinéma et la chansonnette, d'autant plus que de nombreux artistes y ont fait la double carrière en parallèle dans les 2 domaines, vu que c'est à peu près le même métier: incarner des personnages et raconter des histoires et le talent c'est d'arriver à faire en sorte que les gens y croient, c'est même très important au cinéma que le temps du film on puisse y croire et puis ça s'arrête avec le générique de fin mais dans la chanson c'est le contraire qui se passe dans la tête de beaucoup de gens alors c'est quand même un phénomène intéressant, fascinant.

...

Je suis contre, tout contre.

Apparemment Sardou c'est surtout d'avoir chanté qu'il était pour en 76 au moment des débats autour de la peine de mort. Dans cette chanson il se met dans la peau d'un mec dont le fils a été assassiné. C'est pas bien. Mais en fait dans cette chanson il ne dit pas qu'il est pour que le meurtrier soit jugé puis condamné à la peine capitale, non, Michel il va le buter lui-même le salaud, se faire justice tout seul, comme un grand, mettre sa tête en haut d'un mât, comme ça, comme au cinéma.

A la même époque Charles Bronson en a fait toute une série de films sur ce thème là, Un justicier dans la ville, Un justicier dans la ville 2, Un justicier à New York, Le justicier braque les dealers... Ca a eu beaucoup de succès, personne n'a rien trouvé à y redire, c'était pour rigoler, se défouler par procuration. Rien que des histoires au cinéma qu'on sait bien que ce n'est pas la réalité, rien que de la fiction, du simple divertissement sans conséquence pour les acteurs, le réalisateur ou le producteur.

Dustin Hoffman quelques années plus tôt dans Les chiens de paille qui se fait justice lui-même, pareil. Et pas davantage pour Délivrance ou Orange mécanique, des bons vieux classiques du film d'ultra violence, libératrice, pas de problème non plus mais dans le genre mon préféré reste Class 84 où un gentil prof dans une université en vient lui aussi à buter sauvagement et bien conscienceusement une petite bande de ses élèves, plus ou moins punks, qui ont tué ou violé sa femme, je ne sais plus bien. Un par un, je ne sais plus trop comment non plus sauf celui qui se fait empaler sur l'énorme scie circulaire dans l'atelier de menuiserie. De la grosse giclée de sang qui éclabousse l'écran et tout le monde dans la salle s'est levé pour hurler sa joie et jubiler comme pour le but de la libération en finale de coupe de monde, de football.
La bonne ambiance bien gore du film d'horreur bien trash, pour exulter dans la bonne humeur...

Enfin en vrai personne n'a tué aucun enfant de Michel Sardou et lui-même n'a jamais agressé personne mais c'est quand même un sacré connard de droite, et même d'extrême droite, tout à fait pro-nazi. C'est comme ça. Alors que Johnny qui s'est ouvertement engagé auprès de Giscard dès 74, qui a été bien pote avec Chirac et encore plus avec Sarkozy, n'est pas du tout considéré comme étant un mec de droite, c'est Johnny, faut pas dire du mal de Johnny. Sur le même album que Je suis pour, Sardou chante aussi Le bon temps des colonies où il n'a jamais mis les pieds mais c'est quand même un putain de facho raciste et esclavagiste pour la peine, va savoir pourquoi... Et aussi Le France que la CGT avait adoré à l'époque parce que c'était un sujet d'actualité la fermeture des industries en France et encore J'accuse plutôt très pro-écologie le propos mais les anti Sardou ne retiennent que "moitié pédé moitié hermaphrodite" qui claque bien dans le dernier couplet et il ne faut pas dire des gros mots dans les chansons populaires parce que ce n'est pas bien les gros mots, on sait ça depuis l'école primaire, motherfucker!

Il était bien énervé le Michel sur cet album de 76 qui s'appelle La Vieille, d'après le titre d'un autre morceau qui raconte la vie d'une petite mamie toute tranquille et mélancolique. C'est assez varié, c'est de la variété qui rime avec diversité, qui passe du coq à l'âne, juste quelques petites chansons à la con mais bon voilà, c'est parce que je suis un gros con de facho très réactionnaire que je lui ai dit ce qu'en j'en pensais de Sardou et des chanteurs de variété alors elle est fâchée, parce qu'il lui faut un ennemi pour se dire qu'elle fait partie des bons pour que les autres soient des cons alors c'est Sardou qui a décroché le ponpon chez les alternatifs politisés de la bonne conscience idéologique du politiquement correct dont je n'ai jamais rien eu à foutre alors ce n'est pas maintenant que je vais commencer.

Moi, ce qui me choque profondément ce sont les smarties avec toutes les couleurs dans le paquet sauf les blancs qui en sont absents, c'est du racisme anti-blanc bien flagrant mais tout le monde s'en fout. C'est un scandale! Et les bâtons de rouge à lèvres qui ressemblent à des bites de chiens, je préfère ne pas en parler, ça me donne envie de gerber. Mais c'est une image repiquée à Romain Gary le coup du rouge à lèvres parce que des fois j'ai lu des livres, sérieusement. Surtout quand j'étais jeune.

J'aurais voulu être un autiste

Quoi qu'il en soit, il n'y a pas eu mort d'homme, ni de femme sur ce coup là, par contre 3 de mes amis proches de longue date sont décédés depuis l'été dernier. D'abord François un ami d'enfance dans mon village de naissance qui a été l'inspirateur des Frères Einstein parce que c'était un obsédé du sexe, autant dans la pratique que dans la parole autour. C'est lui que j'ai vu et entendu la première fois allongé devant mon petit magnéto K7 improviser des paroles délirantes sur des airs de chansons d'amour à la con, tout ce qui lui passait par la tête, des insanités morbides et bien vulgaires qu'il avait conclu en hurlant un magistral Because your sexe is too big for my anus! qui lui est venu je ne sais pas d'où mais que j'ai repris un peu plus tard comme slogan pour les Frères Einstein. Rien de directement personnel donc, plutôt un hommage à sa personnalité dérangée. J'ai écrit une petite nouvelle à son sujet (repris dans la collection Losers chez Eux Fécal Je), mais d'abord publié dans une co-prod entre La Pieuvre et Sortie Du Zine, encartée dans CBO: La Camora (dont un extrait a été publié dans Actuel). Il venait de faire un stage en psychiatrie pour essayer de se faire soigner, ça m'avait frappé de le voir aussi abîmé déjà si jeune mais ça n'a pas trop marché pour lui, une vie à bien se galérer avec son caractère si particulier.
Je ne l'avais pas revu depuis des années.

En septembre c'est Vincent qui est parti lui aussi, j'étais passé le voir quelques jours plus tôt sur Lille tout squelettique qui faisait un peu flipper mais le mental plus euphorique que jamais avec plein d'envies et des projets des trucs à faire, avec la morphine et la cortisone qu'on lui envoyait, ça avait l'air que ça allait le faire encore longtemps, qu'il avait le temps, il était optimiste. C'est lui qui m'avait remplacé quand Mickey l'ange est devenu un spectacle, à partir de l'été 1996, j'avais pas envie de faire le guignol devant du public, d'avoir l'air content d'être là alors que ce n'était pas du tout le cas. Au début j'allais voir les spectales des autres et après je suis resté chez moi, à me faire remplacer par encore un autre parce qu'à 2 ils avaient en plus un petit spectacle de chansons qui allait de Michèle Torr au Velvet underground, Vitamine C sur l'air d'Héroïne, "quand c'est l'hiver je ne suis plus enrhumé, quand c'est le matin je ne suis plus fatigué, parce que je prends de la vitamine C..." Du second degré, de l'humour, du théâtre en musique avec juste une guitare, un kazoo, déguisé en moitié de clochards à moitié abrutis j'étais fan et ça a bien rapporté du bon blé à ne pas trop se fatiguer pendant quelques années. L'autre moitié des Reprises de Tête est shootée aux anxiolytiques pour cause de bipolarité d'avoir peut-être trop picolé mais moi toujours rien qui vient, pas vu un docteur depuis que je suis majeur. Je crois que je ne suis pas normal.
Mais ça finira mal quand même, un jour ou l'autre.

Le mois suivant c'est Galette qui a fait la crise cardiaque finale mais ça faisait quand même quelques années qu'il allait régulièrement se faire rafistoler à l'hôpital, la circulation du sang dans les artères qui coinçait, des difficultés pour marcher et le coeur qui faisait des ratés. On se cotoyait depuis 1990, il avait du matos pour filmer alors il a intégré le collectif des Beurres et Ordinaires qui rassemblait une petite bande de gros trashos qui cassaient tout mais c'était surtout de la poubelle, du carton, du polystyrène, du plastique, des merdes qu'on ramassait sur place pour des performances dans des squatts le plus souvent, c'était amusant d'en foutre plein la gueule des punks qui ont trouvé des fois qu'on était un peu trop trash brutal et il y a eu des blessés parfois, un peu de sang qui a coulé, des petites blessures de guerre dont on était plutôt fiers. Il avait aussi été mon projectionniste maladroit pour les quelques cirque-conférences de Mickey l'ange où j'étais le présentateur pas à l'aise du tout alors il en rajoutait une couche pour que ce soit encore plus chaotique et déroutant mais ça a finit par bien marcher quand même, qui faisait bien marrer les petits à partir de 7 ou 8 ans et les plus grands qui en redemandaient à vouloir me refiler encore du blé pour continuer à délirer mais je n'ai jamais rien demandé alors ça s'est arrêté.

Putain de fatalité. Putain de merdier. Et Putain de Bonne Année !

Janvier 2023

10001 publications répertoriées au 1° janvier 2023 depuis un an que c'est commencé pour la symétrie du palindrome binaire informatique qui fait écho aux légendes orientales des contes dans lesquelles Shéhérazade tient le fil rouge mais là c'est plutôt le décompte qui compte et il y a toujours des titres en double mais ce n'est que le début de l'histoire partie pour durer 5 ans minimum parce que c'est comme ça,
si je ne suis pas mort avant en cours de route.

200 auteurs

99 éditeurs

410 revues


dans l'état actuel d'après le compteur des listes VLUG du Véritable Listing Utilitaire et Générationnel qui a désormais le rangement par ordre alphabétique normalisé alors que pendant plusieurs mois c'était n'importe quoi à partir de la 2° lettre et le rangement chronologique fonctionne normalement
depuis le début. Par défaut, les derniers arrivés se rangent en bas de chacune des 3 listes.

Le mois de décembre 2022 occupé à remonter le temps à partir de 1970 sur le site de la Fanzinothèque de Poitiers à récupérer tous les zines qui y sont en ligne, consultables et téléchargeables en pdf jusqu'en 1983 mais tous les titres parus cette année là ne sont pas encore repris ici. (Si, début Février)

Angle Mort - Bruits et Graffitis - Cold - Crisantem - Dazibao - Fever - Graffiti Art School - Inquietude - Intra Musiques - Kill Kill Bouzill - La Banquise - La Benne A Ordures - Laocoon - Le Tubercule Baveux - Manipresto - Marengo - Néo - Open System Project - Out Of The Blue - Rassclat - Rock Art - Rock Dans l'Obscurité - Rock Non Stop - Surf Up - Tchach Cartonnée - Ubook - Volti Subito

De 1970 à 1983, d'autres titres conservés et répertoriés sur la base de données de cette même Fanzinothèque ne sont pas numérisés ou pas en ligne, alors une autre liste à établir
dans le prolongement de la précédente, un jour prochain...

La suite à partir de 1984 plus tard, sachant que c'est cette année-là que débutent les Bérurier Noir et que le nombre des publications augmente ou explose avec la généralisation des photocopieurs...

Des dizaines et des centaines de titres obscurs et lointains qui tendent à témoigner que c'est sans fin cette exploration de la galaxie éditoriale des publications de l'underground international qui reste malgré tout très majoritairement francophone. La petite fanzinothèque belge en a d'autres encore qui sont en français mais belges ou en flamand et d'autres fanzinothèques en ont encore d'autres à découvrir, petit à petit et tout et tout ici ou là un peu partout éparpillés dispersés entre la cave et le grenier le plus souvent,
les archives imprimées chez les particuliers mais des fois c'est bien rangé...

La fin du mois de décembre 2022 entre 2 fêtes occupée à rassembler sur les pages d'une soixante d'auteur-es les publications collectives auxquelles ils et elles ont participé et la première semaine du mois de janvier 2023 consacrée à commencer à mettre des images derrière les covers. La liste ci-dessous avec en gras ceux et celles qui ont des images de l'intérieur de leurs publications personnelles en solitaire d'abord et quelques zines rock ou généralistes où ils apparaissent parfois parce que dans les collectifs graphisme et BD, il y en a souvent trop des auteur-es et il n'y a que 9 pages ou images par titre en théorie mais des fois ça déborde un peu déjà, avec les liens pour y aller directement sur les pages en question, en évolution permanente, par ordre alphabétique et qui sera complété régulièrement.

Ambre - Bazooka - Besseron (Olivier) - Blanquet (Stéphane) - Blexbolex - Bolino (Pakito) - Bouzard (Guillaume) - Braun (Eric) - Brun (Yvan) - Caro (Marc) - Captain Cavern - Chester - Clavel (Olivia) - Costes (Jean-Louis) - Dom Tom - Doucet (Julie) - Doury (Pascal) - Druilhe (Pierre) - El Chico Solo - El Rotringo - Elles Sont De Sortie - Grrr (Denis) - Guitard (Thierry) - Jocelin - Josso (Olivier) - Kerosen (Eugène) - Killoffer - Konture (Mattt) - Krabs - La Police (Pierre) - Lagautrière (Philippe) - Leblanc (Dominique) - Lehmann (Matthias) - Macchabée (Riri et Dédée) - Menu (Jean Christophe) - Morlighem (Sébastien) - Moulinex - Muzo - Nicomix - Ott (Thomas) - Ouin (Pierre) - Patalo / Allemane (Olivier) - Petchanatz (Christophe) - Picasso (Kiki et Loulou) - Pigassou (Olivier) - Pit - Placid - Poincelet (Frédéric) - Pyon (Jacques) - Rémi - Richard (Bruno) - Siris - Slocombe (Romain) - Suel (Lucien) - Suicide (Richard) - Sury (Caroline) - Tapage - Thiellement (Pacôme/Lowikont) - Valium (Henriette) - Van Der Linden (Anne) - Wédier (Caroline) - Y5 P5.

+ Azélie (Daniel) - Baladi (Alex)- Beyer (Mark) - Caritte (Jean-François) - Huger (Philippe) - Ness - Panter (Gary) - Placid et Muzo (le journal de) - Tjoyas (Alexios).
Pages complétées et augmentées en janvier ainsi que quelques collections en série:
Poqo (1986-88) - Les Amis (1986) - Les Fourmis Associées (1993-95)
et les publications de l'éditeur L'APAAR (1983-92).

Une page spéciale Feuilles d'infos
Et d'autres revues punk rock de l'année 1984 en ligne sur le site de la Fanzinothèque toujours...

Accident-Jaune - Acte Gratuit - Adieu Goulag - Alerte Rouge - Aliénation - Anthrax - Balance baby - Black Leather - Cabaret - Chaos Fanzine Fanzine - Chaotic Society - Crazy News - Ecrasons La Vermine - Entropie - G Magazine - In Cauda Venenum - Molotov et Confetti - Mr Propre - Noir Marine - Nulle Magazine - Photozine - Psychotic Réaction - Seppuku - Tropique Du Cancer - Voluptiare Cogitum...

Quelques nouveautés pratiques et technologiques sont opérationnelles depuis le mois d'octobre plus ou moins, en plus des galeries d'images qui sont essentielles et fondamentales dans ce projet d'encyclopédie axée sur le visuel graphique de la mise en page, du graphisme et de la bande dessinée surtout et quelques approches textuelles et expérimentales en plus mais les frontières entre les genres restent floues et le resteront parce que c'est moderne non genré.

Sur chaque fiche de chaque publication en cliquant sur l'année (en haut à gauche), sur le format, le type d'impression et/ou l'origine géographique (à droite) il est possible d'avoir des informations d'ordre statistique. Par exemple de savoir que 479 publications sont actuellement répertoriées pour l'année 1994 (c'est le maxi) et 113 pour 1975 (c'est le mini). 6141 publications sont imprimées en offset, 2210 en photocopies et 560 tout en ou avec de la sérigraphie...

199 Mégazines (très grands formats), 153 en A3, 1751 en A4, 1367 en A5, 450 en A6, 313 en A7 et 140 Microzines + 430 au format Comic et 245 plus ou moins Carré, avec pas mal d'erreurs d'écriture ici ou là, il en traine un peu partout, des coquilles, des oublis... Au total 5136 titres dans des formats standards d'après la calculette alors un peu moins de la moitié en dehors ou mal notés...

8309 titres édités en France, 734 aux USA, 285 au Québec, 186 en Belgique, 121 en Suisse...

2314 à Paris, 265 à Marseille, 259 à Bordeaux, 218 à Lyon, 194 à Lille pour ce qui est des grandes villes mais il est aussi possible de faire la recherche par département. Sans surprise, c'est Paris et la région autour qui en a produit le plus mais il doit y en avoir à peu près autant en provenance de la province des 4 coins qui sont 5 dans l'hexagone mais pratiquement rien des Dom Tom ou des anciennes colonies des continents africain et asiatique. Banga Manga et Banania...

C'est comme ça.
On y croit.
(de la croyance et de la croissance)

...

Janvier 2022

Depuis un an, de jeunes développeurs ont développé et enfin les dernières corrections concernant la mise en forme et la navigation ont été effectuées en ce début d'année 2022. Ca aura été un peu laborieux mais très content du résultat surtout si l'on considère que plus c'est long plus c'est bon... Ca m'a laissé du temps pour commencer à accumuler des titres et des infos. Avant ça déjà des tentatives avortées avec d'autres développeurs qui n'ont pas abouties alors ça a fait passer des mois comme ça à ne pas avancer du tout, juste attendre et espérer. Ca a donc bien trainé en longueur entre le moment où ça m'a pris de me lancer dans ce projet et maintenant où ça peut enfin commencer à se montrer pour voir et savoir si c'est une bonne idée ou pas de mettre en ligne (ou rendre disponible d'une manière ou d'une autre)
toutes ces publications plus ou moins obscures.

2620 publications au compteur mais en vrai il y en a moins car certaines y sont 2 fois, chez les auteur-es et les éditeurs par exemple et par commodité d'organisation dans la navigation. D'autre part y figure aussi un nombre assez important de titres parus après 2001 mais venants d'auteurs ou éditeurs qui étaient déjà là avant et que ça m'a paru important de voir ce qu'ils ont fait après. Et d'autres qui datent d'avant 1975, pour la préhistoire qu'il sera surement possible de faire remonter à loin dans le passé au moins depuis les débuts de l'imprimerie et même avant, papyrus et parchemins.

103 auteur-es

89 éditeurs

33 revues

seulement pour le moment mais c'est certainement cette dernière catégorie dans laquelle il y aura à terme le plus d'entrées. Avec plein de trous dedans, des absences et des erreurs mais normalement il devrait y en avoir de moins en moins au fil du temps et c'est le plus important car ce n'est pas le chemin qui est difficile puisque c'est la difficulté qui est le chemin d'après Gilgamesh (personnage héroïque de la Mésopotamie antique dans les textes sumériens anciens - vers 2650 avant JC.)

Il manque encore pour les auteur-es le répertoriage des participations aux publications collectives, de préciser ce qui est numérisé ou pas et de rédiger des commentaires sur les pages "Publications", ça viendra, petit à petit...

Et comme j'aime assez faire des phrases et raconter des histoires, des espaces sont prévus pour en mettre des tartines et des couches selon différentes approches.

La page Grave : Y raconter des expériences personnelles de jeunesse qui ont fait que j'ai été attiré par un certain type de production d'abord en tant que consommateur admirateur de certains auteurs dans différents secteurs de la littérature et des beaux-arts. Générationnel, psychanalytique et sans fin, initiatique et sans fond, tout ce qui m'a fait grimper au plafond avant 1988, date à laquelle j'ai commencé à passer de l'autre côté du miroir à me faire pipi dessus, autobiographique et névrotique et contre toute attente, ça a un peu intéressé et amusé des gens mais c'était il y a longtemps.

La page Zone : Une double entrée qui ne sert à rien sinon à embrouiller mais quand même axé sur le graphisme dans la bande dessinée histoire de donner un autre axe de lecture pour les moins de 20 ans qui seraient amenés à découvrir cet univers souterrain pour l'essentiel et en remontant le temps à travers les revues de langue française qui ont existé au XX° siècle et qui sont à l'origine de ce qui est arrivé par la suite des événements, mais pas développée du tout dans l'état actuel.

Les rubriques Chronologique et Cosmique pour donner des repères à ceux qui n'en auraient pas du tout ou pas trop, qui passeraient par là on ne sait pas trop pourquoi...

Une autre rubrique Pratique qui comme son nom l'indique est là pour répondre aux questions pratiques qui sont dans le même temps plutôt personnelles et existentielles.

Une page de Questions Esthétiques que j'imaginais toute différente mais finalement dans l'état actuel juste une liste d'adjectifs qualificatifs qui peuvent se rapporter tout autant aux auteur-es et leurs publications qu'à cet espace virtuel et contextuel. Un gouffre.