L'âge d'or de Dora Diamant - Pascal Doury

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Évidemment, le livre ou n'importe quel document imprimé, avec son poids, ses dimensions, son odeur, la qualité de son papier et de son impression et bien d'autres choses encore restera à jamais un objet précieux et supérieur en tous points à sa version numérisée dématérialisée virtuelle même pas belle mais comme disait Buitoni "L'important c'est ce qu'il y a dans la boite", des mots et des images en l'occurence.

Néanmoins, certains éditeurs d'aujourd'hui proposent à la vente la version papier et la version numérique de certains livres plus ou moins au même prix. Ce que je trouve fort surprenant mais c'est un fait et c'est pareil pour la musique et le cinéma si on veut mais il y a quand même pas mal moyen de passer à travers si on ne veut pas ou si on ne peut pas trop mais c'est un vaste débat pour lequel je ne suis déjà pas toujours d'accord avec moi-même non plus...

Ca dépend de l'humeur du jour et de nombreux cas particuliers comme celui ci-contre récupéré chez Pakito en 1990,
la 1° fois où je suis allé chez lui, avec Y5 P5.
J'y reste attaché d'une manière particulière, pour la peine.

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Le prix des choses d'abord qui m'interroge concernant d'anciennes publications éditées à très peu d'exemplaires et qui sont aujourd'hui difficilement trouvables ou alors parfois très cher aux enchères, ce qui en limite d'autant l'accès, réservé à quelques privilégiés triés sur le volet roulant vers l'avenir incommensurable et dans l'espace infini des trous noirs et de l'oubli pour les autres...

Le poids des livres ensuite, celui des cartons à transporter quand il faut déménager les disques, les livres et les objets en tous genres accumulés par le collectionneur ou le simple amateur au fil des années.
Des fois c'est compliqué à gérer, en plus de la vie du couple et de la famille quand il y en a.

En tant que grand consommateur de produits culturels dans les années 80, mais beaucoup moins dans les années 90, ou autrement, j'ai été ravi début 2000 de pouvoir retrouver en mp3 (et m'en gaver à volonté) des musiques pop et des chansons oubliées, en plus des nouveautés. Les films de toutes les époques et de toutes origines à partir de 2005 avec l'adsl jusqu'à ce qu'Adopi m'envoie des courriers pas sympas quelques années plus tard mais j'en ai donc bien profité de cet âge d'or à compiler des trucs et des machins tout bien rangés compactés sur les disques durs qui ont l'avantage certain d'être de plus en plus petits, discrets et tout à fait charmants sauf quand ils cassent d'un coup c'est énervant faut toujours avoir des copies ça fait chier mais ça ne sert à rien de s'énerver.

Les livres sur l'ordinateur c'est devenu évident pour moi après 2010 avec l'apparition progressive des écrans tactiles qui permettent d'agrandir et de se déplacer dans la page avec les doigts, surtout avec la vie de nomade qui a été la mienne pendant longtemps et même encore maintenant,
en plus de ma vue qui baisse, inexorablement..

Alors vive le numérique immatériel et démocratique universel !

(Même si je préfère voir ou avoir une copie originale devant les yeux entre les mains)